L’article se centre sur les discours de justification recueillis a posteriori quant aux choix résidentiels de familles aux ressources modestes vivant au sein de communes localisées aux confins des espaces pré-urbains d’une grande métropole régionale du Nord‑Est de la France. À partir d’entretiens auprès d’une vingtaine de ménages dans le cadre de deux recherches réalisées entre 2012 et 2014, le propos vise à saisir les différents registres à partir desquels les familles rencontrées motivent leur choix d’acquérir un bien à rénover dans un village situé loin de la ville.