L’écospiritualité : se relier aux êtres de la Terre

Par Jean Chamel
Français

À partir de l’ethnographie des réseaux enchevêtrés de la collapsologie de l’écopsychologie, cet article montre comment l’écospiritualité, vécue au travers de pratiques de mise en relation directe avec le cosmos et les êtres qui le peuplent, repose sur la vision moniste d’une « immanence transcendantale ». Cette spiritualité écologique répond au besoin de donner du sens à un monde qui n’en a plus guère pour ces écologistes, en mettant l’accent sur un idéal d’harmonie à (re)composer avec les « autres qu’humains ». L’écospiritualité n’implique donc pas nécessairement une relation au divin – ce qui est le sens original de la notion de spiritualité – mais celle-ci reste possible et est mobilisée par les acteurs se réclamant d’une écospiritualité chrétienne de type panenthéiste, non sans risquer d’être réduits à des « adorateurs de Gaïa ».

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