Déclassement ordinaire et investissements d’objets fantômes.

Par Amandine Peyraud-Mamys
Français

En 1966, lors du rattachement de l’atelier de tapis de Lodève au ministère de la Culture, les « tapis blancs », tissés par les femmes de harkis dans un style inspiré des productions industrielles françaises en Algérie coloniale, sont nationalisés. Dans les années 1990-2000, certains font l’objet d’un déclassement formel et légal, d’autres informel. D’objets patrimoniaux, ils deviennent des « objets usuels ». L’article analyse le devenir de ces objets, tant au sein de l’institution qu’au sein du groupe social des harkis.

  • Anthropologie du patrimoine
  • Mémoire
  • Héritage colonial
  • Tapis
  • Déclassement